La dépendance affective: « Sans toi, je ne vaux rien. »
- Nathalie Gimenez
- il y a 20 minutes
- 2 min de lecture
Quand on croit ne pas pouvoir vivre sans l’autre !
Tu t’es déjà retrouvé(e) à attendre désespérément un message, à vérifier ton téléphone toutes les deux minutes, ou à te sentir vide dès que l’autre n’est pas là ?Si oui, tu connais sans doute ce que l’on appelle la dépendance affective.
Quand aimer devient se perdre
La dépendance affective, ce n’est pas “aimer trop”. C’est avoir l’impression que sans l’autre, on n’existe plus. On vit dans la peur du rejet, de l’abandon, du silence. On se plie en quatre pour plaire, quitte à s’oublier complètement.
Et le paradoxe, c’est qu’au lieu de renforcer la relation, cette peur finit souvent par l’abîmer.
Pourquoi on tombe dedans ?
Souvent, ça commence bien avant nos histoires d’amour. Un manque d’attention dans l’enfance, un parent absent ou trop exigeant, la peur de ne jamais être “assez”… Tout ça laisse des traces. Alors adulte, on cherche chez l’autre ce qu’on n’a pas appris à se donner : de l’amour, de la valeur, une place.
Ce que ça fait vivre au quotidien
La dépendance affective,c’est un peu comme être sur des montagnes russes émotionnelles :
euphorie quand l’autre est proche,
angoisse quand il s’éloigne,
jalousie dès qu’il accorde de l’attention ailleurs,
culpabilité de “trop en demander”.
Résultat : on s’épuise, et on épuise aussi la relation.

La bonne nouvelle : on peut s’en libérer
Sortir de la dépendance affective, ce n’est pas apprendre à aimer moins, mais apprendre à s’aimer soi.
Petit à petit :
✨ Reprendre confiance en ses qualités.
✨ Oser passer du temps seul et découvrir ce qui nous fait vibrer.
✨ Poser des limites, même si ça fait peur au début.
✨ Et parfois, se faire accompagner pour guérir les vieilles blessures.
En vrai…
Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est un chemin magnifique. Parce qu’au bout, il y a une liberté nouvelle : aimer sans s’accrocher, être en couple sans s’effacer, partager sans dépendre.
👉 Si tu te reconnais là-dedans, dis-toi une chose : tu n’es pas “trop”, tu n’es pas “pas assez”. Tu as juste appris à chercher à l’extérieur ce que tu peux aussi construire à l’intérieur. Et ça, ça change tout.
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